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  • Jean-Michel De Vos

Traduire à domicile: organisation, gestion de projets et concentration

Traduire à domicile est confortable par de nombreux aspects, mais cela n'est pas non plus sans difficultés, surtout lorsqu'on débute. Dans cet article, je partage des principes et astuces qui m'ont aidé à mieux m'organiser pour travailler plus efficacement et plus rapidement et mieux répondre aux besoins de mes clients. Prêt à maîtriser votre journée? C'est parti!


Se fixer des objectifs quotidiens


La traduction est une tâche facilement quantifiable dont il n'est pas très difficile de suivre l'état d'avancement. Généralement, nous avons un certain nombre de mots à traduire pour un délai donné. Rien de plus quantitatif et objectif.


Concrètement, il suffit d'établir un rétroplanning. Divisez le nombre de mots à traduire par le nombre de jours disponibles avant la date de livraison demandée, et le tour est joué. Personnellement, j'apprécie Todoist pour ses nombreuses fonctionnalités qui me sont utiles également dans d'autres contextes (j'y reviendrai dans d'autres articles), mais un simple calendrier fera l'affaire.


Prévoyez si possible une marge de sécurité, par exemple en avançant (dans votre planning) la date de livraison d'une demi-journée ou d'une journée complète (voire en prévoyant de finir votre texte le vendredi si vous devez le rendre le lundi qui suit). Vous serez ainsi plus à l'aise et pourrez livrer à l'avance si tout se passe comme prévu. Vous répondrez ainsi à un principe fondamental en marketing: dépasser les attentes de votre client ou employeur. C'est bien meilleur pour votre réputation que de livrer en retard parce que vous avez eu des soucis.


Suivre l'état d'avancement


Tenez bien compte du fait que les mots traduits mais non relus ne sont pas terminés. Si vous avez décidé de traduire 1 000 mots le premier jour, par exemple, il ne suffit pas de faire le premier jet de 1 000 mots mais il faut aussi les relire.


Pour tenir compte de cet état de fait, j'applique une pondération aux mots que j'ai traduits mais pas encore relus, que j'ai fixée à 70 %. Autrement dit, je considère que la traduction représente 70 % du travail et la relecture, 30 %.

Par exemple, le premier jour, je traduis 1 500 mots (sans les relire) et je décompte donc 1 050 mots du total qui reste à traiter. Le lendemain, je relis ces 1 500 mots et je décompte 450 mots: le compte est bon.


Cette pondération fonctionne plutôt bien pour moi mais j'ai procédé par essai et erreur pour la fixer. Vous devrez peut-être l'adapter en fonction de votre méthode de travail (selon les recherches que vous avez déjà effectuées, les questions qu'il vous reste à poser, les vérifications qu'il vous reste à faire, etc.). À vous de faire quelques essais pour voir ce qui fonctionne pour vous.


Que faire quand d'autres textes s'intercalent ?


Avoir un seul texte à traduire est assez rare. Bien souvent, nous devons jongler avec plusieurs projets et répondre aux urgences.


J'ai tendance à préférer avancer autant que possible dans un seul et même texte, mais je parviens aussi à avancer en parallèle sur différents textes lorsque c'est nécessaire. C'est même préférable lors de la relecture d'un long texte. L'idéal est alors d'avancer dans la relecture le matin et de travailler sur le premier jet du texte suivant l'après-midi.


Ayez le bon état d'esprit


Si les outils et la «mécanique» sont utiles, ils sont somme toute assez simples à comprendre et ils ne font pas tout. L'essentiel est plutôt l'état d'esprit.


Pour travailler efficacement, vous devez faire la chasse aux interruptions, externes mais aussi (et surtout) internes.


Pour ce faire, alternez entre sessions de travail et courtes pauses. C'est le principe de la technique pomodoro, que vous pouvez adapter en allongeant ou raccourcissant les périodes de travail en fonction de votre capacité de concentration.


Concrètement, lancez un minuteur (une montre, de préférence) et travaillez jusqu'à ce qu'il sonne. Faites ensuite une courte pause pour vous changer les idées et vous dégourdir les jambes, et recommencez! C'est tout simple, mais pas forcément facile.


Le secret est d'éviter absolument toutes les interruptions, pour entrer dans le flow. Donc, pas de mail, pas de Teams, pas d'appel, pas de sonnette, rien! Mais pas non plus de recherches «intéressantes», sur Google ou, pire, sur YouTube. Et je suppose que je ne dois même pas vous parler des autres réseaux sociaux.


Bref, vous entrez dans votre bulle de travail dans le seul but de donner le meilleur de vous-même sur votre tâche. Pas facile au début, surtout si vous êtes habitué aux interruptions, mais cela se travaille. Commencez par une courte période de 15 minutes et allongez progressivement, jusqu'à atteindre une heure, voire plus. En quelques jours, vous devriez améliorer sensiblement votre capacité de concentration et vous serez épaté par la qualité de votre travail et par votre rapidité d'exécution. Mais ne négligez pas les pauses, qui sont également essentielles.


Il existe différents logiciels qui vous aideront à rester concentré en bloquant les sites de votre choix. FocusMe est une solution intéressante.


Pour conclure, voici quelques sources intéressantes, à consulter quand vous aurez fini de travailler:

Dites-moi en commentaires ce que vous pensez de ces astuces et quelles difficultés vous rencontrez dans votre travail au quotidien.

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